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23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 18:01

Il faut admettre que de tous les metteurs en scène qui ont pris en main le personnage de Bugs Bunny, Chuck Jones a été depuis le début le plus soucieux de varier les films, et de renouveler constamment les aventures du héros. C'est passé par toutes sortes de variations, dont celle-ci est assez unique en son genre: au début du film (sorti assez peu de temps après la guerre de Corée), Bugs Bunny reçoit pas erreur un courrier en fait adressé à un certain B. Bonny, lui annonçant son incorporation dans l'armée. Comme Daffy Duck chez Bob Clampett, cette nouvelle ne le fait pas spécialement bondir de joie... On suit donc les aventures du troufion Bugs Bunny qui devient assez rapidement le souffre-douleur de son sergent, qui va par conséquent lui-même souffrir.

Le film est moyen; bien sur il est esthétiquement intéressant avec comme toujours chez Jones un jeu de réactions très stimulant. Mais le personnage de Bugs tend à se perdre dans cet environnement qui le rend assez mal à l'aise, d'autant que beaucoup de ses bourdes seront involontaires. Quand Bugs Bunny commet des sottises sans en avoir l'intention il devient à peu près aussi passionnant que, disons, Mr Magoo. C'est à dire sans intérêt.

A noter un gag étrange: quand Bugs Bunny se présente, les officiers lui répondent des choses du genre: C'est ça, et moi je suis Porky Pig. Ca tombe complètement à plat...

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes