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On s’approche de très près d’une vision d’avenir, avec un film de… Finlayson et Laurel, dans lequel le grand Hardy fait une apparition, et Mae Busch fait plus qu’une apparition, dans une tentative de come-back après une dépression nerveuse. Somme toute, l’actrice Australienne revient à ses premières amours, elle qui a joué les pin-ups chez Sennett en 1915… Ce film est à nouveau, comme Slipping wives, une opportunité pour Roach d'engager une vedette dépassée par les événements, mais comme chacun sait, Mae Busch a de l'avenir chez Hal Roach, en particulier auprès de Laurel et Hardy.
C'est bien Mae Busch qui reçoit le principal crédit de ce film. Elle y est une vamp qui menace de chantage la félicité conjugale de Finlayson, celui-ci n’ayant d’autre ressource que de demander son aide à son collaborateur Laurel, dont le mariage va souffrir aussi. Sur un scénario cousin, Charley Chase avait déjà tourné Too many mammas en 1925, et Laurel et Hardy reviendront à cette histoire en 1931 sous le titre Chickens come home. Cette fois, c'est Hardy qui jouera le rôle de Finlayson. Pour l'heure, Hardy joue une fois de plus les utilités de luxe, en interprétant un juge invité par l'épouse du personnage de Finlayson. Quant au final, essentiellement visuel, il contient un gag charpenté ui sera totalement repris dans le remake, qui au passage permettra à Miss Busch de reprendre son rôle de croqueuse de maris. Il est vrai qu'il lui allait si bien...
Sans doute moins abouti que son remake, ce film pré-Laurel and hardy a au moins l'avantage de nous permettre en deux bobines de passer du temps avec quatre protagonistes qui sont partie intégrante de l'univers du duo.