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2 avril 2016 6 02 /04 /avril /2016 21:32

Un serial Soviétique, qui fonctionne à la fois en continuité (La dette à Mabuse, aux Vampires et aux serials Américains est évidente), et en rupture ("Soviétique", déjà, et le film s'amuse constamment à envoyer des piques à l'Ouest triomphant, avec un humour souvent provocant, et parfois désopilant). Ces aventures en trois épisodes, situées dans une Amérique de pacotille, sont celles de trois apprentis journalistes embarqués dans une rocambolesque intrigue autour de la mort d'un homme qui n'est pas tout à fait mort, un riche industriel à la vie trépidante et aux maîtresses nombreuses, avec de l'humour méchant qui s'attaque aux préjugés typiques de Américains ("Oui, un homme est mort, mais ce n'est pas très grave, il est noir..."), avec des ramifications sociales (Les héritiers du mort liquident l'usine et renvoient tous les ouvriers), politiques (Derrière le conglomérat industriel, se cache un complot proto-fasciste, et bien sur ces salopards vont accuser les bolcheviques...), policières (Des enlèvements, des assassinats, en veux-tu en voilà) et bien sur une petite pré-apocalypse chimique, avec contamination des pauvres soviétiques par le virus de la peste... Au milieu de tout ça, une femme, convoitée par tous les hommes, une ouvrière digne et flanquée d'un neveu auquel elle tient comme à la prunelle de ses yeux: Miss Mend. D'où le titre...

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Published by François Massarelli - dans Russie Muet 1926 *