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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 16:31

Choc de titans: le Coyote a décidé de s'attaquer à une proie inhabituelle, et face à un être non seulement vivant et mangeable, en fait une question d'une compétition d'esprit. Donc il parle... Et selon la loi inévitable des films qui mettent en scène ce canidé obsessionnel, Bugs Bunny n'a finalement pas grand chose d'autre à faire que d'assister aux échecs répétés, même si il est malgré tout nettement plus actif que l'habituelle comparse du coyote, bien sur. Maintenant, si on ne peut que se réjouir de voir le coyote redoubler d'inventions, et donc de risques sérieux pour sa propre santé, à l'idée de s'attaquer à un proie de telle réputation, si ce film est grand pour l'économie d'animation déployée pour animer Bugs, dont les réactions à elles seules valent le détour, voilà: je n'aime pas le coyote quand il parle. Il est plus bavard et plus auto-satisfait que tous les méchants de James Bond réunis, et l'idée de lui donner la voix d'un professeur d'université pédant, passant son temps à se traiter lui-même de génie, est particulièrement contre-productive... Dommage, parce qu'on a vraiment envie d'aimer ce film inhabituel et soigné, mais... le dialogue du coyote? mauvaise, très mauvaise idée.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Wile E. Coyote Animation Looney Tunes