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  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 16:30

Ce film très réussi marque le retour de James Parrott à la réalisation, après l'intermède malencontreux de Early to bed; il va réaliser deux films coups sur coup. Le premier est donc une fois de plus consacré à installer une occasion de destruction systématique. Laurel et Hardy sont deux marins qui profitent d'une escale pour mener la belle vie et qui tirent avantage de leur uniforme pour sortir avec deux jeunes femmes.

La première bobine est essentiellement dédiée à la rencontre entre les héros d'un côté, et deux jeunes citadines de l'autre (Thelma Hill et Ruby Blaine) autour d'un distributeur de bonbons défectueux qui va d'abord donner un prétexte à nos deux marins pour aborder les jeunes femmes, puis devenir un instrument du destin en provoquant une catastrophe, et un accrochage sérieux avec le boutiquier joué par le toujours menaçant Charlie Hall... Dans la deuxième bobine, la voiture des quatre doit s'immobiliser en raison d'un embouteillage... Ce qui dans le monde de Laurel et Hardy ne peut mener qu'à de la tôle froissée, en grande quantité.

Ce film est un chef d'oeuvre dans lequel le principal attrait est la lente, méthodique destruction à la main d’une dizaine de véhicules coincés dans un bouchon, menée par Stan et Oliver. C'est irrésistible! Et la victime par laquelle la destruction déjà mentionnée commence, c’est une fois de plus ce pauvre Edgar Kennedy. Avec lui, la lenteur calculée de l'action devient décidément du grand art...

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Published by François Massarelli - dans Laurel & Hardy James Parrott Muet