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Les trois derniers films muets de Laurel et Hardy seront donc réalisés par Lewis Foster, un metteur en scène promu après avoir été partie intégrante du département des scénarios. Ce n'est pas contrairement à McCarey ou Bruckman, un grand nom du cinéma, et ce n'est pas plus, comme le serait James Parrott par exemple, un comédien reconverti qui est totalement en phase avec les deux comédiens. Cela dit, tout en étant de modestes réussites, les trois films n'ont rien d'indigne, au contraire. Le premier est marquant pour un certain nombre d'éléments, dont une unité de lieu assez remarquable...
Confondus avec un prince héritier d’un pays Européen et son ministre, Laurel et Hardy sont les deux nouveaux employés d’un palace ; ou ils ne vont rester employés que le temps de deux bobines; Jean Harlow fait une apparition remarquable (Qui donna beaucoup de chaleur aux acteurs et figurants présents lors d'une première prise) en dame de grande classe que les gaffes de Laurel vont littéralement déshabiller, mais la doublure de Erich Von Stroheim, Captain John Peters ajoute par sa silhouette évocatrice (avec un uniforme digne de Serge Karamzin, l'anti-héros joué par Sroheim dans Foolish Wives) à la réussite de l’ensemble. Dommage que le chaos autour de Laurel et Hardy reste finalement assez sage.