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21 mai 2016 6 21 /05 /mai /2016 15:24
The hoose-gow (James Parrott, 1929)

C'est parce qu'ils ont été pris dans un raid que Laurel et Hardy vont en prison, et ils ne sont pas seuls: avec eux, il y a tout un panier à salade bien rempli... The Hoose-gow, c'est l'un des nombreux termes d'argot qui désignent un centre de détention en Anglais Américain; pour votre information linguistique, le terme, né en Californie et donc fortement popularisé durant les années 30 par les films, provient d'une mauvaise compréhension/restitution du mot Espagnol Juzgado, qui désigne une cour de justice... Et nos deux héros y ont déjà séjourné, très précisément dans The second hundred years en 1927, mais cette fois c'est dans un bagne à ciel ouvert qu'ils vont se retrouver pour accomplir des tâches fascinantes. La première bobine est consacrée à l'arrivée et même une pathétique tentative d'évasion, et la deuxième montre la vie quotidienne, entre travaux forcés, et repas pris en plein air, et se conclut par une visite du gouverneur interprété par bonheur par James Finlayson.

Le retour à la bataille de nourriture, ici, s’effectue avec du riz, qui va servir d’ingrédient à l’habituelle explosion de comportements antisociaux attendue dans tout bon Laurel et Hardy qui se respecte, est en fait versé dans le radiateur d’une belle voiture, et le résultat est parfaitement dégoûtant. Outre Finlayson, le film nous permet de retrouver Tiny Sandford, et aussi Leo Willis, parfait en bagnard avec sa trogne, un acteur de seconds rôles souvent employé chez Roach, mais aussi chez Lloyd : il joue l’un de ses grands frères dans The kid Brother, en 1927.

Bien, sur, Laurel et Hardy retrouveront la prison pour un film de long métrage cette fois, Pardon Us, également réalisé par James Parrott, et qui sera leur premier véritable effort de longue haleine. Un signe qui ne trompe pas: ça les inspire...

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Published by François Massarelli - dans James Parrott Laurel & Hardy