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16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 17:05

Daffy Duck n'en peut plus d'être en permanence la victime de l'humour dans des films qu'il estime indignes de lui, et s'en plaint auprès de J. L. (Warner). Pour preuve de sa bonne volonté, il amène un scénario, signé de Daffy Dumas Duck, pour un film dans lequel il interpréterait le rôle de The scarlet Pumpernickel, un bretteur de première classe. Prétexte à nous montrer bien entendu le résultat, un film de cape et d'épée avec une spectaculaire distribution...

Le casting: C'est sans doute le principal intérêt de ce film, qui est soumis à la loi des courts métrages de Jones dans lesquels Daffy Duck est en solo: c'est un minable, qui souhaite en permanence s'élever au dessus de son statut de minable... Donc, pour accompagner l'infortuné canard, on trouve une brochette de stars, dont Porky Pig, qui joue en gros le même rôle qu'aurait joué Claude Rains: le potentat local, jaloux de ses prérogatives, qui s'apprête à les consolider par un mariage arrangé. Elmer Fudd est un aubergiste local, et surtout Sylvester est le fourbe ennemi juré, sorte de shérif de Buckingham - avec un cheveu sur la langue.

C'est plaisant, comme toujours bourré de commentaires sur le cinéma, avec des remarques de Daffy sur les différences entre lui et Erroll Flynn. ON trouve aussi de nombreux clins d'oeil au style de Curtiz (Les ombres!!). Mais ce n'est pas non plus, dans l'ensemble, un chef d'oeuvre: l'animation en est, sans doute, trop sage...

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Published by François Massarelli - dans Daffy Duck Animation Looney Tunes