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10 juin 2016 5 10 /06 /juin /2016 23:29

Be big possède un défaut, et de taille. Bien sur, il repose sur une mécanique classique, avec un voyage idyllique prévu pour les deux couples Laurel et Hardy, mais lorsque les amis de nos deux compères les invitent à une bringue en leur honneur, sous couvert de retrouvailles d’un club de chasse, ils doivent mentir en prétendant que Hardy est malade afin de laisser les épouses partir et vaquer à leurs propres occupations. Là ou le bât blesse, c’est que la suite donne lieu à une situation, et une seule : Hardy a mis les bottes de Laurel, et réciproquement. S’il est facile à Stan d’enlever les bottes de son ami, celui-ci est en revanche bel et bien coincé… Pendant 20 minutes de film. Lorsque les épouses (Anita Garvin et Isabelle Keith) reviennent, avec deux énormes fusils, on respire enfin!

Les versions Française (Les Carottiers) et Espagnole (Las Calaveras) de ce film sont en fait une compilation de Be big et Laughin’ gravy, un court métrage ultérieur signé de James Horne. Les deux films mis bout à bout font environ 60 minutes, et j’en reparlerai au sujet de Laughin’ gravy, justement. Sinon, saluons une dernière participation de Anita Garvin à un film court de Laurel et Hardy. Elle y incarne une Mme Laurel, cassante avec Stan, et plus gentille avec Ollie... Le film, crédité sur la copie à Jame Horne (pourquoi,) est en fait une réalisation de James Parrott, la dernière avant que Horne ne prenne le relais pour une série de plusieurs films, justement...

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Published by François Massarelli - dans Laurel & Hardy Hal Roach