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Recyclant la situation de Love’em and weep, Chickens come home est une nouvelle réussite, dans laquelle le duo a réussi à transformer ce qui aurait pu n’être qu’une redite supplémentaire en une petite réussite de vaudeville. Il sera donc question d’un homme (Hardy, prospère entrepreneur qui est de plus candidat aux élections municipales) qui voit son avenir et son bonheur conjugal menacé par une visite d’une dame avec laquelle il a eu, il fut un temps, des relations compromettantes. Thelma Todd joue son épouse, Laurel son assistant obligé d’endosser une part de responsabilité dans les mensonges qui sont l’objet de l’intrigue, et Finlayson (Qui jouait la première incarnation du notable) est le majordome doté d’un sens moral aigu: il dévisage son patron comme seul James Finlayson peut le faire, dès qu’il soupçonne Mr Hardy de se livrer à l’adultère. Quant à la dame par laquelle le scandale arrive, c’est une fois de plus la grande Mae Busch. Une fois de plus, pour la troisième si mes comptes sont bons, on a le même gag d'assemblage d'êtres humains indescriptibles pour finir le film...
Avec Politiqueiras, version espagnole du précédent, on retrouve la même chose en plus lent, avec des actrices hispanophones en lieu et place des Américaines (Finlayson faisant partie du menu, quand même), et des numéros de music hall sans intérêt pour gonfler le tout, jusqu'à 55 minutes...