Le retour de Marvin le martien, toujours aussi lunaire, si j'ose dire, s'opère à partir d'une intrigue toute bête: inconscient du fait qu'une fusée s'apprêtant à décoller est installée juste au dessous de son terrier, Bugs mal réveillé quitte son domicile et se retrouve dans un véhicule en partance pour l'espace... Avant de faire halte sur une sorte de base spatiale, tenue par Marvin, qui prend la décision de faire exploser la terre parce qu'elle lui bloque la belle vue sur Vénus...
C'est amusant, bien sur, même si je vais encore râler parce que Jones a cochonné encore plus le design de Bugs Bunny, de plus en plus carré. C'est malgré tout un bon court métrage, qui est empreint de cette vision plus saugrenue que baroque de l'espace que Chuck Jones allait encore plus explorer dans d'étranges dessins animés dans les années 60, dont des Tom et Jerry absolument repoussants...
En attendant, on appréciera l'invention pour ce dessin animé des Martiens-minute: il faut juste ajouter de l'eau...