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21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 08:22
One good turn (James W. Horne, 1931)

Le muet a plus souvent que le parlant fourni des occasions à Laurel et Hardy de jouer des victimes de la misère. Ils étaient plus à l'aise dans les comédies matrimoniales qui leur permettaient de satiriser l'homo americanus... Pourtant, la tentation n'était jamais très loin, comme dans ce film lointainement cousin du "western" Way out west! Vagabonds, Laurel et Hardy viennent demander de l’aide à une vieille dame (Mary Carr), chez laquelle une répétition théâtrale a lieu. Ils croient que l’acteur James Finlayson est un véritable brigand venu pour lui soutirer ses sous, et ils partent en ville pour vendre aux enchères leur Ford T.

Un film qui roule tout seul, sans être une merveille. Le partenariat entre les deux hommes est ici mâtiné de vie au grand air avec tente (Qui brûle) et soupe (Qu'on utilise pour calmer l'incendie)... C’est jusque à présent l’une des rares incursions hors du contexte urbain, malgré la scène de la vente de la voiture, qui met aux prises Laurel et Hardy avec Billy Gilbert, un nouveau venu qu’on reverra pour notre plus grand bonheur. Une question maintenant me taraude : cette Ford T qui subit systématiquement le même sort, était-ce un modèle auto-destructible fabriqué en série pour Roach, ou c’était TOUJOURS LA MEME ?

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Published by François Massarelli - dans Laurel & Hardy Comédie Pre-code