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19 juin 2016 7 19 /06 /juin /2016 18:01
Our wife (James W. Horne, 1931)

Revenus sagement au format éprouvé du film de deux bobines, laurel et hardy sont donc les vedettes d'un nouveau film matrimonial pour la route, avec l’imposante Babe London en fiancée de Hardy, et l’inénarrable James Finlayson en père de la mariée, qui, découvrant la tête du fiancé, pique une colère monumentale, poussant les deux tourtereaux à s’enfuir pour un mariage en douce. Le juge de paix est joué par Ben Turpin, le célèbre acteur de chez Sennett aux yeux désespérément entrecroisés... Du coup, devinez qui finira marié à Hardy!

C'est du cousu main, avec gags physiques à tous les étages, comme d'habitude soigneusement préparés (Une série de gags inclut un gâteau que Laurel veut protéger des mouches, et se terminera par Hardy plongeant la tête la première sur ledit gâteau, emportant dans sa chute tout le mobilier... Finlayson n'est pas en reste, et il a dans ce film l’un de ses "double-takes" les plus mémorables : ce jeu de regard, tout sauf subtil, était sa spécialité : la personne jette un coup d’œil rapide, sans vraiment prêter attention, puis ayant détourné son regard, réalise ce qu’il ou elle a vu, et y revient. Finlayson ajoute à ça le regard vers la caméra, un ensemble œil fermé/moustache retroussée, un air furibard, et des onomatopées incroyables. Ici, l’objet de sa surprise et de sa fureur est la photo de Hardy...

Our wife (James W. Horne, 1931)
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Published by François Massarelli - dans Laurel & Hardy Pre-code Comédie