Les films se suivent et ne se ressemblent pas: ce Lighter than hare est un exercice mineur mais sympathique, très inférieur au précédent déjà réalisé par Freleng. Là encore, le metteur en scène est parti d'une idée personnelle, pour un exercice qu'on attendrait beaucoup plus de la part de Chuck Jones: un Bugs Bunny de Science Fiction! Sam y est un extra-terrestre, venu sur terre pour y capturer une créature terrestre... Celle-ci, bien sûr, ne se laissera pas faire.
Beaucoup de robots, tous plus idiots les uns que les autres, et un constat troublant: les films de Freleng, quand ils jouent sur la répétitivité, ne sont pas très éloignés du style développé par Chuck Jones dans sa série des aventures lamentables de Wile E. Coyote.