Charles Gemora et Billy Gilbert sont les deux autres protagonistes majeurs de ce film parfois mal vu, mais dont la poésie idiote me semble trop contagieuse pour qu’on boude son plaisir. Finlayson, trop brièvement aperçu, est le patron d’un cirque auquel une intervention des deux hommes à tout faire Laurel et Hardy va mettre le feu. Le propriétaire, ruiné, n’a pas les moyens de payer tous ses collaborateurs, et il tire au sort les possessions du cirque afin d’en faire des lots pour redistribuer à tous ses employés: Laurel tire le cirque de puces, et Hardy Ethel le chimpanzé… Qui ne l’aime d’ailleurs pas, elle lui préfère Laurel. Les deux hommes, accompagnés de leur encombrant animal de compagnie, vont devoir trouver à se loger...
Ethel est jouée par Gemora, un artiste spécialisé dans les imitations de gorilles, mais qui fait aussi très bien le chimpanzé… tout ce petit monde (Laurel , Hardy, les puces, Ethel) échoue dans une pension de famille tenue par un mari jaloux dont la femme s’appelle Ethel, ce qui va donner lieu çà une série de quiproquos du meilleur mauvais goût, d’autant que le mari est joué par Billy Gilbert. Celui-ci ne va évidemment pas couper à une série de colères mémorables...