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  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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30 juillet 2016 6 30 /07 /juillet /2016 16:56

Troisième film du contrat entre Arbuckle, Joe Schenck et Paramount, tourné à New York comme les deux précédents et les trois suivants, ce film montre une fois de plus après The butcher boy (Qui a été conservé) et probablement A reckless romeo (Qui lui a été perdu) les limites de la "formule" d'un acteur qui se cherchait un peu. Certains gags sont très drôles, et d'autres moins, certaines routines s'intercalent sans unité, et l'équipe se laisse parfois aller à la facilité.

L'intrigue tourne autour d'une pension de famille, qui est le principal lieu de la première bobine. Roscoe y mène son monde, jusqu'à ce que sa belle-mère ne vienne se mêler de ce qui ne la regarde pas. On notera que Buster Keaton est très occupé, comme Al St John, mais si ce dernier a essentiellement UN rôle, Keaton, lui, apparait dans quatre incarnations! Et il n'est pas venu seul, il a rapporté de l'équipe des "Three Keatons" qu'il formait avec ses parents un étourdissant (Et violent) ballet de balais qui tournoient, qu'il réutilisera pour Convict 13. Est-ce la raison pour laquelle un certain nombre de sites douteux le créditent comme co-réalisateur de ce film? C'est peu probable que ce soit justifié, mais si c'était le cas, il faudrait probablement créditer St-John aussi, car ces courts métrages étaient vraiment une oeuvre collective...

Juste un gag, pour le plaisir: au réveil, Arbuckle met le feu à son lit. Au lieu de tout résoudre dans l'hystérie collective, le comédien prend son temps, et va lentement chercher des... tasses d'eau à la cuisine. L'incendie, lui, ne prendra pas son temps...

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Published by François Massarelli - dans Muet Buster Keaton Roscoe Arbuckle