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Hardy et Laurel, marchands de fruits de mer, achètent durant la première minute du film un bateau à retaper, qu’ils vont saboter en voulant le réparer sur le reste du court métrage. On trouvera ici de bons gags, impliquant beaucoup d’eau et de peinture, et un mémorable Tit for tat: cette expression désigne dans le monde de Laurel et Hardy les échanges froids et agressifs, par exemple la réaction de Charlie Hall dans The battle of the century lorsqu’il prend calmement une tarte et l’envoie poliment à la tête de Hardy, déclenchant une réaction en chaîne. Dans ce film, Hardy se venge d’avoir reçu de l’eau en posant un tuyau d’arrosage dans la salopette de Laurel, le tout avec le plus grand calme et la plus grande concentration… Les échanges méthodiques se poursuivent ensuite durant 4 minutes… Un autre gag notable arrive lorsque Laurel reste à l’intérieur du bateau, sommé par Hardy de ne rien faire afin d’éviter toute catastrophe : il souffle alors dans son pouce, provoquant un mouvement de son chapeau. C’est la deuxième excentricité physique de Laurel, après ses oreilles qui bougent de Blotto et Any old port! Bientôt, The devil’s brother allait en rajouter dans ce domaine…