/image%2F0994617%2F20160901%2Fob_a72e21_me-and-my-pal-stan-laurel-oliver-h.jpg)
Après quelques retards au démarrage, dus à l’attention du studio entièrement concentrée sur The devil’s brother, les courts métrages de deux bobines ont soudainement été l'objet d'une embellie phénoménale. Les prétentions de tout le monde ont été revues à la baisse, et un certain nombre de scripts très "Laureliens" ont été développés, résultant dans quatre perles… Voici la première.
Hardy s’apprête à se marier, autant avec les millions de son futur beau-père (James Finlayson, en "Mr Cucumber!) qu’avec sa fiancée, et il a chargé Stan de prendre les mesures qui s’imposent: notamment, celui-ci a ramené un cadeau bien intentionné: un puzzle pour les longues soirées d’hiver. Au lieu de se charger des derniers préparatifs, Stan se lance dans le puzzle, et la contagion aidant, le mariage programmé a vite du plomb dans l’aile.
Dans ce film réalisé par Charles Rogers, et donc largement piloté par Stan Laurel soi-même, Laurel et Hardy démontrent que tout l’art de la comédie courte ne repose pas sur le fait de pouvoir aller d’un point A à un point B : il suffit d’avoir l’intention d'aller d'un point A à un point B, et d'en être empêché. En vérité, une fois le puzzle ouvert, non seulement ni Laurel ni Hardy ne quitteront la maison, mais le reste du monde va s’installer à domicile, happé par le puzzle. Et bien sur, la maison sera détruite au final.