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29 décembre 2016 4 29 /12 /décembre /2016 10:19

Les films de la compagnie Preferred Pictures, de B. P. Schulberg, sont assez peu remarquables en soi. Le fait que beaucoup d'entre eux aient été réalisés par le vétéran Louis Gasnier est déjà une indication... Mais le principal intérêt reste que c'est le studio qui a le premier offert un contrat à la jeune Clara Bow; parfois elle avait le premier rôle et ça donnait de bons résultats (Parisian Love), et parfois elle était reléguée, comme ici: elle joue le rôle d'Alice, un second rôle un peu trop effacé pour qu'on s'y retrouve. Les deux rôles principaux sont assumés par Ethel Shannon et un certain Harrison Ford (Aucune relation). Notons, et c'est sans doute le paradoxal principal intérêt de ce film aujourd'hui, que Maytime était un film perdu jusqu'à ce qu'on le retrouve en 2009 parmi les oeuvres muettes Américaines et Britanniques que possédaient les archives de Nouvelle-Zélande. Incomplet, les bobines restantes parfois en dangereux état de décomposition, mais regardable... du moins jusqu'au trois-cinquième de sa durée...

 Deux époques, vues l'une après l'autre: en 1895, Ottilie Van Zandt aime Dick Wayne, mais elle fait partie de la haute bourgeoisie, et lui est le fils de l'employé de son père. Tout avenir à cet amour est donc impossible... Il part pour faire fortune, pendant qu'Ottilie essaie de l'attendre... Mais la pression de sa famille pour la marier à l'improbable cousin Claude est trop forte, et le jour du mariage, Dick revient, et un scandale éclate. Une seule façon de s'en sortir: pour laver Ottilie de tout soupçon, Dick annonce qu'il va épouser la petite Alice, la voisine, qui l'aime en secret depuis toujours... On imagine que tous ces gens vont vivre malheureux pour l'éternité, néanmoins un court passage nous annonce que si Claude et Alice ont fini par mourir, les deux anciens amants ont survécu, mais ils sont trop vieux.

Nous faisons donc la connaissance, en plein jazz age, de leurs petits-enfants... Et c'est là que le film s'arrête, car les trois dernières bobines de cette oeuvrette sans prétention ni relief apparemment, n'ont tout bonnement pas été retrouvées... Un destin qui habtuellement, attend des films entiers. S'il fait se réjouir qu'une partie d'un film, fut-il sans grand intérêt, ait pu survivre, l'effet produit est assez ennuyeux: c'est exactement comme si l

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Published by François Massarelli - dans Muet Clara Bow 1923