
Une petite fille a une préceptrice qui ne l'aime pas, et elle le lui rend bien... Le problème, c'est que la dame en question doit devenir sa belle-mère, et pour mener à bien cette entreprise, elle s'est résolue à demander à son futur mari de mettre la petite en pension: elle prétend que de vivre en permanence avec une petite dont elle a été la préceptrice ne l'aiderait pas à se sentir chez elle. Pour la jeune fille, il lui fait agir, et vite, d'autant qu'elle a bien vu que dès que le père s'absente, la dame réussit à passer du temps avec un autre homme. Elle décide de prendre une photographie en douce des amants...
Ce nouveau film est une comédie, mais elle incorpore des éléments de drame, du suspense, et même quelques éléments de mélodrame qui auraient pu avoir leur place chez Dickens. Et surtout, le metteur en scène y expérimente brillamment avec le montage, le morcellement et les champs et contrechamps. La morale bourgeoise y trouve bien sur son compte, mais pas autant que le cinéma, qui avance brillamment... Sans prendre de temps: ce film ne dure que huit minutes.