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5 juillet 2017 3 05 /07 /juillet /2017 17:48

Dans ce film parfois intitulé Deux chemins, Capellani nous montre un domicile pauvre, où vient trois femmes: la mère, malade, soutenue par ses deux grandes filles. Elles se serrent toutes les coudes... Mais l'une d'entre elle fait une rencontre, celle d'un homme, et elle se marie, abandonnant du coup son logis insalubre pour la richesse d'un hôtel particulier...

Ce qui ne va pas aider la pauvre vieille mère: celle-ci décline, et meurt. Le couple décide de prendre avec eux la soeur, qui se trouve très bien, jusqu'au jour où elle doit subir les avances de son beau-frère.

Les deux femmes décident de préserver la dignité avant tout, et retournent ensemble dans leur masure sous les toits où elles vont de nouveau se serrer les coudes...

C'est du mélodrame bien sur, pas forcément du très inventif, mais ce qui importe c'est que dans ce film simplissime, Capellani montre des sympathies qui sont bien éloignées, au hasard, de ce qu'il aurait pu éprouver en travaillant chez Gaumont! La dignité de ce s deux femmes, leur choix de la misère plutôt que de l'infidélité, et le fait de trouver le bonheur dans la pauvreté, est bien loin des récits parfois un peu trop "patronage" de Feuillade par exemple.

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Published by François Massarelli - dans Muet Albert Capellani