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22 août 2017 2 22 /08 /août /2017 18:06

Ce film est probablement la première des douze comédies effectuées, par Stan Laurel et le producteur Joe Rock pour le compte de Universal. Les avis sont partagés, mais le fait est qu'on y retrouve beaucoup de l'esprit de Laurel, dans une liberté qui m'a l'air à peu près totale, pour le meilleur, et sinon le pire, en tout cas le quelque peu embarrassant: il me suffira de dire que ce film est situé à Chinatown pour sa plus grande partie, pour qu'on entrevoie le fait qu'il est loin d'être politiquement correct!

Et ce dès le début: dans une famille d'Anglo-Saxons, le frère aîné supporte mal son petit frère (Stan Laurel) et pour se débarrasser de lui, le cache dans un paquet de linge sale... Qu'un blanchisseur Chinois vient chercher. Flash-forward vingt ans plus tard: Laurel, nommé Sum Sap ("Crétin lambda") est devenu un blanchisseur émérite. Le problème, c'est que parmi ses clients figure Sum Ting Wong (Hum!), le parrain local de la mafia Asiatique...

Mais que c'est idiot! Et tous les clichés les plus atroces y passent avec une telle régularité, une telle rigueur, que ça a quelque chose de grandiose! On notera que la production joue un jeu risqué: à la fin du film (Ne me demandez pas pourquoi), Laurel, donc un Anglo-Saxon camouflé en Chinois, va épouser Lili (Julie Leonard, semble-t-il), une jeune femme de Chinatown; selon le script, écrit par Tay Garnett, elle aussi est Anglo-Saxonne. Sauf que pas du tout, ou alors son maquillage est admirable... Non que je m'en émeuve personnellement, non: c'est juste que l'homo Americanus de 1924 est pointilleusement crétin sur un point: le mélange des races, qu'il appelle ça. Laurel, lui, n'a pas l'air très regardant: il a tout compris!

Bref, le film est un sommet de bêtise, dans lequel on retrouve de toute façon du début à la fin des gags qui sont du pur Laurel, et pour certains ils annoncent des grands moments de Brats, ou Berth marks, entre autres...

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Laurel & Hardy