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9 septembre 2017 6 09 /09 /septembre /2017 17:00

The Bride's play est situé en Irlande, Marion Davies y est donc brune et... ce flm n'est pas une comédie, ce qui va nous permettre de tester la véracité d'une fameuse légende de l'histoire du cinéma muet Américain, en rapport bien sûr avec l'infâme (mais jouissif, hélas) portrait à charge de l'actrice à travers Citizen Kane...

En Irlande, donc, dans une petite localité du bord de mer, vivent un père qui va bientôt devenir riche, et sa fille, la belle Aileen (Marion Davies). Celle-ci est en pension, où la nuit venue elle lit avec ses camarades des livres interdits: les recueils de poésie sentimentale que toutes les jeunes femmes s'arrachent, écrites par un auteur à succès de Dublin, Bulmer Meade (Carl Miller). Mais quand son père meurt elle revient au pays, et a la surprise de voir le poète, justement en villégiature dans son village. Ils vont se rencontrer, et l'incorrigible séducteur va faire une victime de plus, au grand désespoir du châtelain local, un ami de longue date de la famille d'Aileen, qui l'aurait bien prise sous son aile, et qui se doute de l'amoralité du bellâtre...

Bref: ceci est un mélodrame, dont le choix de le situer en Irlande s'explique par le recours à un procédé qui semble revenir souvent dans les films de Davies: il y est fait référence à une coutume de mariage, qui donne son titre au film, et dont un exemple du douzième siècle nous est montré dans l'avant-dernière bobine. Une occasion pour Marion Davies de se montrer en costume ancien, et au milieu d'une centaine de figurants... Hearst adorait ça, et préférait en effet ce type de drame, à la comédie qu'il jugeait vulgaire!

Et le résultat, c'est que Marion Davies, engoncée dans un rôle qui ne lui permet pas de faire la preuve de son talent exceptionnel et physique, n'est pas vraiment terrible, dans un film qui n'est pas très bon non plus, mis en scène sans grande imagination... Mais mis en image avec un soin en revanche remarquable. Mais on donne raison à tous ceux qui opposent Hearst et Davies, le premier désireux de faire de sa maîtresse une diva tragique, la deuxième soucieuse de dériver le plus possible vers la comédie... Mais pas spécialement aidée par la réalisation très plate de Terwilliger, elle n'y est pas parvenue!

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Published by François Massarelli - dans Muet 1921 Marion Davies *