
Reprenant le principe de son film précédent pour la série Porky Pig, Porky the rainmaker, Avery se replonge dans le mélodrame rustique. Et il imagine cette fois une petite ferme pour la famille de Porky pig (Une nouvelle fois rajeuni contrairement au propriétaire de ferme dans Porky's poultry plant, de Tashlin), qui est sur le point d'être saisie par un créancier qui ressemble à s'y méprendre au parfait méchant de mélo, dont Avery se paiera plus d'une fois la fiole dans les années à venir, le plus notable étant Simon Legree dans Uncle Tom's Bungalow.
Seule solution pour sauver la ferme: aller en ville et faire fortune, ce que Porky fait avec son fidèle cheval... Il trouve un travail comme livreur de lait, mais ce sera bien vite une catastrophe. Heureusement, il peut compter sur un soutien inattendu, celui d'un Taon (En Anglais, Horsefly, dans la mesure où ces sales bêtes qui piquent s'attaquent bien évidemment aux chevaux, et en particulier à leur château arrière, une source de gags récurrents dans ce film), qui grâce à ses petites manies, va permettre aux héros de gagner une fortune.
L'équipe Avery fonctionne fort bien, et les animateurs progressent très vite. C'est encore Jones qui fait ici des merveilles, et le film est une constante source de prouesses, dans lesquelles le réalisateur fait ses gammes avec de plus en plus d'assurance.

