
Dans ce qui est un assez bon film, Clampett s'amuse à faire la synthèse entre l'univers de Porky Pig et les parodies de "travelogues" qu'affectionnait Tex Avery. Porky est donc un explorateur qui s'enfonce une fois de plus dans l'Afrique profonde, avec une réutilisation du gag de l'évolution de Dark Africa vers Darker, puis Darkes Africa. Puis en chemin, les gags idiots de présentation d'animaux locaux se succèdent... Certains cellos sont des réutilisations, notamment de The isle of Pingo-Pongo de Tex Avery.
...On ne s'étonnera pas que le politiquement correct soit plus que malmené, c'est une habitude chez le metteur en scène qui adore l'humour ethnique, donc ça n'a rien de nouveau; mais une fois de plus, un gag récurrent nous laisse un peu sur notre faim, tant la référence à l'actualité culturelle, donc celle de 1939-1940, était importante pour Clampett: il y représente Spencer Tracy en Stanley recherchant avec insistance Livingstone, une série d'allusions au film Fox de Henry M. Stanley.