Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 janvier 2018 1 15 /01 /janvier /2018 09:36

J'ai souvent, ici ou là, rappelé de quelle façon tous les réalisateurs des Looney tunes tendaient à se débarrasser du personnage de Porky Pig, qui finissait par devenir un prétexte ou un présentateur de ses propre courts métrages, donnant la vedette à un autre personnage dans des intrigues dont il n'était qu'une commodité. Il y a donc des exceptions dont voici un exemplaire...

Tout d'abord le film est excellent, tant techniquement (l'équipe de Freleng est toujours aussi pointue dans l'animation, et les idées fusent de partout) qu'au niveau du scénario, qui sera d'ailleurs repris sept années plus tard, j'y reviendrai.Porky souhaite dormir, mais un chat anonyme en a décidé autrement. Porky essaie tout pour le faire fuir, mais le chat, désespérément, chante...

L'idée est simple, finalement: l'un veut dormir, et l'autre veut chanter. Ou pire: l'autre NE VEUT pas que le premier dorme. Pourquoi? Peu importe. Et avec cette idée de départ, on a un film remarquablement cohérent, même si on admettra que le remake Back alley oproar (Freleng, 1948) lui est supérieur: d'une part sur le fait que le chat est identifié, c'est ce bon vieux Sylvester; ensuite, certaines idées qui ne fonctionnaient pas aussi bien (le fait que Porky sorte de la maison dans Notes to you, par exemple) seront supprimées au profit d'idées plus efficaces; enfin, Mel Blanc y fait merveille avec un répertoire musical génial qui ajoute au bonheur de l'ensemble.

Un bonheur foncièrement idiot, bien sûr.

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes