
Voyons... comment peut-on justifier la présence de ce tout petit film sur un blog généralement dédié à la célébration d'un cinéma le plus souvent muet, noble et grandiose?
On peut toujours essayer l'argument "complétiste": ayant appris que Patrick Macnee y interprète un rôle, le chroniqueur se lança à la recherche du premier film de l'immortel (?) réalisateur de Pretty Woman, et eut la bonne surprise d'y déceler des rôles de choix pour Sean Young, Michael McKean et Harry Dean Stanton.
Sinon, il y a la poursuite du gag ultime: l'idée selon laquelle tout gag génial se doit d'être traqué, vu, et retenu. Il y a bien là-dedans un ou deux gags qui font vraiment rire, au milieu des prouts intempestifs, des blagues liées à la présence de gros nichons, et des petites choses absurdes qui se passent dans le fond de l'écran... non?
Que penser de l'alibi "contemporain"? Prétendre qu'on a regardé ce film parce qu'il reflète assez bien la mutation du cinéma Américain à l'heure de l'explosion vidéo, et de la politique économique Reaganienne? D'autant que cette dernière est référencée dans le film...
Ou tout simplement, dire qu'on s'est trompé?
Non, il y a aussi un argument qui fonctionne beaucoup pour un certain nombre de cinéphiles étranges: ils prétendent s'intéresser à un film, un réalisateur, un acteur, un genre même, tout simplement parce que c'est très officiellement nul. On se demande, mais... il y en a.
Je ne vois pas. Non, il n'y a aucune bonne raison de voir ce film. Passez votre chemin.
