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30 août 2018 4 30 /08 /août /2018 17:13

Jules White est un troupier de la comédie de court métrage aux Etats-Unis, un routier du deux bobines : de 1924 à la fin des années 50, par principe, il n'a jamais été amené à réaliser seul un film de long métrage, préférant le champ d'expérimentation et la permissivité du court... Il a tourné avec Buster Keaton, Harry Langdon (ces deux exemples à l'époque du parlant), les Three Stooges auxquels il est souvent associé, et Charley Chase. Et il a parfois été amené à réaliser des courts métrages pour Hal Roach avec Thelma Todd et Zasu Pitts, dans la mesure où Roach voulait garder l'équipe des Laurel et Hardy intacte, entièrement consacrée aux aventures des garçons...

C'est toujours à Laurel et Hardy qu'on pense quand on voit un film de cette série féminine, mais avec celui-ci plus que d'habitude : car une bonne part de ce film est une variation sur le film Berth Marks (1929) : Zasu et Thelma, artistes de music-hall, sont engagées pour une tournée, et doivent prendre le train en compagnie d'autres artistes. Elles ont un numéro avec un singe, et bien sûr, c'est l'animal qui va fournir l'essentiel des problèmes, mais pas seul... Un accrochage homérique avec Anita Garvin (dans un grand numéro d'auto-parodie) fait tout le sel de ce film, qui n'est pas excellent, mais qui est plutôt réussi face à d'autres courts métrages moins convaincants du duo.

 

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Published by François Massarelli - dans Comédie Pre-code