
C'est sous étiquette Hammer que sort ce film, bien que le célèbre studio Anglais qui a été à l'origine d'un âge d'or du cinéma fantastique et gothique Anglais, soit plus ou moins en sommeil depuis les années 70. Le propos, avec cette "dame en noir" (rien à voir avec l'extraordinaire roman The woman in white de William Wilkie Collins) est de replonger le spectateur dans un bain de frissons à l'ancienne, dans une atmosphère inquiétante et foncièrement Britannique... Avec de vrais morceaux de Daniel Radcliffe dedans. C'est une adaptation d'une pièce à succès de Susan Hill.
Veuf depuis la mort "en couches" de son épouse, Arthur Kipps (Daniel Radcliffe) reprend son travail, et celui-ci l'amène à faire un voyage, qui va le séparer de son fils; il doit en effet se rendre à Crythin Gifford, dans le Nord-Est de l'Angleterre, pour y régler une affaire de succession compliquée. Mais une fois sur place, non seulement il est en proie à l'hostilité des villageois, sans explication valable du moins au début, mais en prime les morts tragiques et inexplicables d'enfants se succèdent à raison d'au moins une par jour. Très rapidement, Arthur et le seul villageois avec lequel il a réussi à sympathiser, Sam (Ciaran Hinds) vont être confronté à une histoire de fantômes...
...Une histoire qui va bien sûr être le prétexte pour des effets à la mise en scène calculée, tellement calculée qu'elle en devient irritante. C'est exactement le genre de film qu'on voit une première fois en se disant que c'est pour le moins une distraction potable, mais... Même pas. Daniel Radcliffe, on l'a compris, avait grandement besoin de sortir de la peau de qui-vous-savez, certes. Mais là, il fait fausse route.
...Même pas peur.