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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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28 avril 2019 7 28 /04 /avril /2019 16:29

Le titre veut dire "Méfiez-vous des filles"... Tout un programme, mais une occasion en or de dire que l'une des formules les plus courantes de ces films estivaux (ou pas, car ce film m'a l'air souvent un peu frileux) du trio Schenstrom-Madsen-Lauritzen est l'intrigue dans laquelle une, deux ou tout un groupe de jeunes femmes affriolantes, va (vont) contourner un interdit paternel pour passer du bon temps en compagnie de leurs fiancés. Et c'est précisément ce qui se passe ici, avec un certain nombre d'autres ingrédients...

Donc, deux jeunes hommes et deux jeunes femmes (elles sont soeurs) s'aiment et souhaitent passer du temps ensemble, mais il y a un quiproquo: alors que les deux jeunes femmes (Marguerite Viby, Lili Lani) attendent dans le bureau de leur père, elles voient arriver deux boy-scouts, et croient qu'il s'agit des beaux partis que leur père leur promet... Alors que les beaux partis en question sont précisément leurs fiancés. Elles s'enfuient, afin de "trouver ceux qu'elles aiment vraiment", sans savoir que ceux-ci sont à leurs trousses... Deux choses viennent pimenter le tout: dans leur fuite, elles se réfugient sur un voilier qui appartient à leur père, mais ont la surprise d'y trouver deux traîne-savates (Carl Schenstrom et Harald Madsen) qu'elles ont rencontré dans le train: ceux-ci ont essayé, sans succès manifestement, de trouver un emploi auprès de Monsieur leur père.. Mais le voilier fait naufrage, et les quatre "aventuriers" se réfugient donc sur une plage, dans un petit chalet, où la cohabitation sera difficile entre filles à papa capricieuses, et deux vagabonds un peu débrouillards mais surtout énormément gaffeurs. Surtout quand le chalet en question s'avère être la cachette d'un trésor que deux bandits cherchent désespérément à récupérer.

Les principales sources de gags sont bien sûr dans l'embarras de la cohabitation avec les jeunes femmes, et dans les multiples tentatives des deux bandits de s'inviter dans le chalet. Mais l'inaptitude en tout des deux héros, comme d'habitude, fait merveille. A noter que ce film, un muet tardif (Lauritzen n'avait semble-t-il, pas plus que Murnau ou Chaplin, aucune envie de faire du cinéma parlant, et allait faire de la résistance jusqu'à la fin de 1931) a longtemps été sérieusement raboté dans des versions destinées à la télévision Allemande. De nombreuses séquences, en particulier des scènes impliquant les habituelles bandes de filles en maillot (mais en maillot 1930!) ont retrouvé leur place originale dans la continuité du long métrage grâce aux efforts du DFI, qui ont été particulièrement généreux avec les films de Schenstrom et Madsen...

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Published by François Massarelli - dans 1930 Lau Lauritzen Muet Comédie Schenström & Madsen