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13 juillet 2019 6 13 /07 /juillet /2019 18:02

Certes, ce n'est pas la période la plus glorieuse de la filmographie des Looney tunes, et certes Freleng n'est pas Bob Clampett. Mais le vieux renard avait des idées à revendre et y compris lorsque son style est essentiellement devenu la répétition de vieilles formules et automatismes (tout comme Jones et Avery, remarquez...), il a su nous charmer. Speedy Gonzales et les clichés des hispaniques, qui ont tant embarrassé la Warner, ont la réputation d'avoir au contraire charmé bien des Mexicains parce qu'il est difficile de prendre au sérieux ces aventures, d'une part, et parce qu'ils ont apprécié de voir une sorte de super-héros typiquement Mexicain... Ou supposé tel.

J'ai un faible pour celui-ci, pour lequel Freleng cède à la tentation de faire de José et Manuel, deux chats particulièrement lents d'esprit, les personnages centraux: toujours cette conception selon laquelle le "méchant" est nettement plus intéressant que le héros. Et puis il y a ici la toute première apparition, laconique mais hilarante, d'un personnage dont la gloire ne tient qu'à deux films, pas un de plus: Slowpoke Rodriguez. 

...And he pack a gun.

 

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Published by François Massarelli - dans Friz Freleng Animation Looney Tunes