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25 juillet 2019 4 25 /07 /juillet /2019 16:09

Dans ce court métrage de deux bobines, on assiste à peu d'invention, beaucoup d'animation: je m'explique... Bowers adorait faire reposer ses films sur une invention de son personnage, mais ici il a laissé libre cours à son imagination pour explorer son univers autrement. Tout au plus assiste-t-on à d'étranges greffes, mais le film glisse joyeusement vers le grand n'importe quoi, totalement assumé bien sûr...

Au départ, nous assistons à une rencontre entre les membres d'un club de menteurs. Ils s'échangent les anecdotes, et sachant que la première présentée concerne l'introduction d'une quarantaine d'éléphants, on se doute que le taux de mensonges va être haut. Néanmoins un membre est insatisfait, au prétexte que "tous ces mensonges pourraient être vrais!". Sortant, il rencontre Charley, qui va lui raconter une authentiquement invraisemblable (mais invraisemblablement authentique) histoire à dormir debout...

Chaque histoire, aussi idiote soit-elle (et elles le sont...) donne lieu à une illustration, bien sûr, c'est le plaisir de ce film. Et l'histoire de Bowers, dans laquelle il utilise des greffes d'arbres à chat pour dératiser une maison où on en est réduit à chasser les rongeurs à coups de balais ("alors que ce serait si pratique d'utiliser un aspirateur"), est de loin la plus glorieusement stupide de toutes... 

 

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Charley Bowers