
Un studio Parisien de cinéma, en 1913, s'apprête à lancer une production animalière, et le metteur en scène bat le rappel des troupes: il lui manque un putois "sans le pew". L'accessoiriste trouve une solution que n'importe qui ayant vu au moins un film du putois Pepe, saura anticiper: il peint le dos d'une chatte qui, la pauvre, n'a rien demandé à personne. Sur ces entrefaites, arrive un vrai putois, donc "avec le pew", qui cherche à rencontrer Torma Nalmadge... Je vous laisse deviner la suite.
Jones fait de nouveau confiance à Maurice Noble (pour les décors) et Abe Levitow (dont le dessin très particulier, et volontiers anguleux, est la clé de l'animation de ce film), et a se voit... C'est le plus avant-gardiste à ce stade de la carrière de Jones. Et sinon, bien sûr, Pepe restera toujours Pepe! Un ingrédient intéressant du film,outre le massacre réjouissant et absolu de la belle langue de Jean-Marie Bigard et Désiré Landru, est le fait que le film étant situé à l'époque du muet, les auteurs se sont certes déchaînés, mais il l'ont fait avec une certaine culture...