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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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21 octobre 2019 1 21 /10 /octobre /2019 11:30

Et donc, L'ange bleu, film paradoxal: fêté comme un grand moment du cinéma d'un côté, un fort ennuyeux exercice de style qui est l'un des plus vides de tous les films de son auteur, 107 minutes interminables, pesantes, probablement utiles, mais à quoi?

Un professeur de lycée dans une petite ville Allemande tient son rang d'éducateur avec rectitude, courage et un soupçon de présomption: la façon dont sa femme de ménage le traite, et le taudis dans lequel il vit, nous renseignent sur son personnage. Ses élèves ne l'aiment pas mais le craignent: on est en Allemagne, et il est le Professeur, Der Professor Doktor Immanuel Rath, un nom que derrière son dos, les élèves raillent...

Un jour, il a trouvé dans les affaires de son meilleur élève (un blanc-bec à lunettes, voué à effacer le tableau comme le premier censeur venu) des photos (Glissées là par des farceurs) d'une chanteuse qui passe dans un cabaret local. Il s'y rend dans le but de faire entendre raison à des artistes qui corrompent la jeunesse, et tombe amoureux de Lola Lola...

Et on se demande pourquoi, elle chante comme une crécelle.

Donc une bonne fois pour toutes, Jannings fait du Jannings, Dietrich du Dietrich, le cadre est splendide, autant la photographie que le décor vaguement inspiré des glorieux temps de l'Expressionnisme, et l'histoire est celle d'une déchéance. Mais quelle purge! que ennui! une fois admises les qualités plastiques, circulez, il n'y a plus rien à voir, ni surtout à écouter.

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Published by François Massarelli - dans Josef Von Sternberg