
Dans ce film, Tex Avery pousse assez loin la logique de la superstition selon laquelle les chats noirs portent malheur. Il commence par nous faire voir, avec force drôlerie et une série de gags éblouissants, l'enfer quotidien subi par un petit chat poursuivi chez lui 24 heures sur 24 par un chien sadique.
Puis le petit chat rencontre un chat de gouttière noir, qui lui donne un sifflet: il lui suffira de siffler et le chat noir apparaîtra comme par magie, entraînant malchance après malchance sur le gros molosse. Et en fait de malchance, c'est surtout l'inventivité dans les choses qui vont tomber sur la tête de l'animal qui laisse pantois...
Tout autant, d'ailleurs, que les façons d'amener le chat noir, qui a toutes les idées et toutes les ressources, dans un flux de génie constant. Ma préférence, comme de juste, va à la façon dont il apparaît en hauteur, sur des ventouses...


