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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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8 mars 2020 7 08 /03 /mars /2020 08:48

Un cordonnier et son épouse sont fatigués, et misérables: ils vont manger leur dernière chance de nourriture, une tartine de pain dur, et le brave homme qui voit cinq oiseaux grelotter de froid dans la neige dehors, décide de se sacrifier en le leur donnant... Une bonne idée puisque ce sont des lutins qui vont leur sauver la mise pendant la nuit...

C'est expéditif, pour le meilleur: je ne pense pas que ce résumé couvre plus d'une minute de film, et il y a aussi un narrateur qui exagère à l'envi le ton larmoyant. On est donc en pleine parodie des films parfois lénifiants, mais surtout bien sûr on est dans un prétexte à gags: les lutins vont donc passer la nuit à faire ce que le vieux cordonnier ne peut plus faire: une fabuleuse collection de chaussures, ce qui va les sauver. Et donc on a une collection de vignettes réjouissantes et rigolotes... Et Avery pratique allègrement son mélange favori d'humour très noir et d'absurde...

Et il fait aussi merveille avec un truc qui était d'ailleurs partagé entre Warner et Disney dès les années 30: choisir un détail, ici des chaussures, et en déduire tout un folklore. Les chaussures finies s'animent et dansent, et chaque modèle renvoie à une époque, ou un folklore spécifique: les bottines 1900 ne danseront évidemment pas de la même façon que les bottes de cow-boy...

 

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Published by François Massarelli - dans Tex Avery Animation