
Le scénario est cette fois signé de Arthur Ripley et Frank Capra, la réalisation est de Harry Edwards... mais Lucky Stars est franchement mal fichu, et la seconde partie se traine: Harry est un homme qui décide de ses conformer à la lettre à une prédiction qu'on lui a faite, ce qui ne lui apportera que des ennuis. Le résultat de ce choix est une longue, répétitive et statique partie du film consacré à un medicine show, avec Vernon Dent en charlatan.
Dans le train qui l'emmène vers sa destinée, il rencontre ce personnage haut en couleurs qui va l'engager pour vendre un peu de poudre aux yeux et beaucoup de médicament-miracle fait maison, ce qui déclenchera finalement la foudre des habitants: au propre comme au figuré... Et Natalie Kingston a un rôle intéressant, en fille du docteur local qui cherche à se venger, mais son personnage, pas plus que le film d'ailleurs, ne semble aboutir nulle part.
Les courts métrages de cette fin de cycle étaient sans doute le cadet des soucis de Langdon, qui avait fini par obtenir ce qu'il voulait: tourner des longs métrages avec son équipe. L'économie du studio Sennett étant ce qu'elle était, ça voulait dire qu'entre deux films plus longs (qui allaient rester plusieurs mois sur les étagères), il fallait continuer à fournir des films en deux bobines...