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Compliqué et surtout désarmant... Nancy Meyers continue à s'intéresser aux émois sentimentaux de ceux qui sont au bord du troisième âge ou ont simplement dépassé ce que dans les comédies sentimentales on considère comme une date de péremption: Jane et Jake Adler son en effet quinquagénaires, et l'un d'entre eux est même au bord de la soixantaine... Ils furent mariés, et maintiennent pour la galerie, pour leurs enfants, et aussi un peu par affection authentique, de bons rapports. Monsieur (Alec Baldwin) est remarié, avec une créature impossible dotée d'un petit garçon hyperactif (Jake n'est pas le père), et Madame (Meryl Streep) a plus ou moins laissé tomber l'idée de se trouver quelqu'un.
Jusqu'au jour ou elle a une aventure, inattendue, à la faveur d'un voyage à New York: l'heureux élu est Jake...
Ici la comédie provient e grande part de Baldwin, de son physique aussi, dont les contours franchement rondouillards sont mis en valeur, ce qui nous rappelle de quelle façon Meyers avait aussi exposé la nudité de Diane Keaton et Jack Nicholson, tous deux sexagénaires, dans Something's gotta give. Mais si Jake est un authentique pourvoyeur de comédie, le point de vue reste quand même celui de Jane, qui a refait sa vie autour d'une importante prudence sentimentale, et en compagnie de leurs trois enfants. Jake devient assez vite un trouble-fête, finalement, un homme atteint par le démon de dix-huit heures, mû sans doute plus par son égoïsme que par l'amour avec un grand A.
Il n'empêche, la réalisatrice a réussi à naviguer en dehors d'un excès de vulgarité, elle réussi à nous faire rire, et elle obtient de son casting (complété par Steve Martin, Caitlin FitzGerald ou encore Zoe Kazan) d'excellentes performances.
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