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4 janvier 2021 1 04 /01 /janvier /2021 17:10

Dans un prologue largement dominé par une narration à coup d'expressions idiomatiques mises en images (préfigurant ainsi le célèbre Symphony in slang) le chat déprimé d'une grande maison lugubre nous explique son état de nerfs: il est traumatisé par... un coucou, le genre cinglé, qui vit dans une pendule. Un coucou, quoi... Le chat résout d'en finir... Souhaitons lui bonne chance, la partie n'est pas gagnée!

Après la première minute largement dévolue aux jeux d'images et de mots, le film devient une fête de mouvements et de gags purement visuels. On ne le reverra jamais, mais cet abominable coucou aux dons inquiétants est digne de rejoindre la galerie illustre des pires emm... de la planète Avery. Le film est un festival de sauvagerie et de violence, qui va par ailleurs beaucoup influencer Friz Freleng pour développer le personnage de Sylvester dans les années 50.

 

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Published by François Massarelli - dans Animation Tex Avery