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Déjà rien que l'intrigue, c'est gonflé: dans un cirque intégralement mené par des puces, on assiste à un drame: un chien est venu voir une représentation, et la seule des toutes petites bêtes à ne pas se précipiter est le clown François, l'anti-vedette de la troupe. Le chien se débarrasse des puces en les noyant, mais le fidèle (et amoureux) François sauve la belle Fifi, la reine de la troupe...
C'est donc un film à intrigue de Tex Avery dans lequel il base tout sur l'omniprésence de ces sales petites bestioles dont la fonction est d'être des parasites, qui sucent le sang des animaux qu'ils habitent, ce qui est quand même un peu limite. Mais Avery détourne le propos en jouant surtout sur l'absurde de la situation: des gens du public se voient donner des loupes afin de profiter du spectacle, et le réalisateur s'amuse avec la quasi-absence des puces sur la scène, notamment quand il montre une puce (invisible) qui avale un sabre (énorme)... Et surtout, le film est aussi largement basé sur l'acte de procréation, une spécialité, justement, de ces sales bêtes!
Et puis il y a le jeu sur la langue, assez proche de ce que faisait à l'époque Chuck Jones avec Pepe le Pew: mais il s'y concentre sur une série de formule ("...François!", "...Fifi!", et "Vive la France") auxquelles il donne un sens chaque fois différent. Une dernière chose, la voix de François est celle de Bill Thompson qui était aussi en charge de celle de Droopy.
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