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Cinquième (et pour l'heure, dernière) histoire de Wallace et Gromit, A matter of loaf and death (un jeu de mots autour du titre d'un chef d'oeuvre de Michael Powell, et de Loaf, le mot qui désigne une miche en anglais) retourne après The curse of the were-rabbit au court métrage de trente minutes, un format qui sied particulièrement à l'univers des deux héros. On y retrouve donc les habitudes: le chien et son homme se sont lancés dans une nouvelle entreprise, cette fois ils sont boulangers-pâtissiers; et c'est une assez mauvaise idée car un cereal-killer, qui exécute un à un tous les boulangers, rôde... C'est le moment qu'a (mal) choisi Wallace pour tomber amoureux d'une femme qu'il a reconnue comme étant l'ancienne actrice qui incarnait une publicité pour une farine légère...
Mise en scène à la précision diabolique, "englishness" jusqu'au bout des doigts, supériorité affichée de l'animal muet sur l'adulte bavard et fromageovore, jeu permanent sur l'univers choisi (ici la confection de pain, et les animateurs n'en perdent pas une miette), et un script solide, c'est en tous points une réussite certaine, qui réjouira de la même façon que les films de court métrage précédents, tout en offrant une atmosphère parfois franchement surréaliste dans certaines scènes...
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