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Acadie Française, au XVIIIe siècle: la jeune Evangeline (Dolores Del Rio) est fiancée à Gabriel (Roland Drew). Ils doivent se marier, et tout irait pour le mieux, mais les autorités Britanniques demandent à la communauté l'impossible: se retourner contre leurs "cousins" Français. Ils refusent, et c'est donc un exil forcé, dans lequel Evangeline et Gabriel sont séparés... Ils vont passer des années à se chercher, sans se trouver...
C'est un de ces films de la toute fin du muet, inclassable et sans doute marqué par la volonté d'un seul homme: le réalisateur, Edwin Carewe, réalisateur indépendant et free-lance depuis le début des années 10, qui a jeté toute son énergie dans un tournage qui allait du Nord des Etats-Unis, jusqu'aux bayous de Louisiane, désireux qu'il était de réaliser une adaptation aussi épique que le poème de Longfellow... Son film est picturalement impressionnant, et ne manque pas de qualités, mais...
...C'est cousu de fil blanc dès le départ. Il manque singulièrement d'enjeu, d'aspérités, sans parler de l'amour pur et enfantin des deux héros. Dommage, mais avouons-le, on préfère Dolores Del Rio en barmaid gouailleuse (What price glory) ou en princesse Polynésienne coquine (Bird of paradise) voire en héroïne Russe (The Red dance)! Ici, elle manque de substance, et le parcours convenu de ces amants maudits (d'ailleurs, "amants" est un mot impropre) est asse peu engageant. Sauf si on aime les belles images...
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