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Le titre est l'une des innombrables façons que l'argot anglo-saxon a de qualifier quelqu'un qui a trop bu. Une façon d'annoncer la couleur, car ici Stan Laurel fait à son tour un portrait d'un joyeux fêtard mais contrairement à son collègue Charles Chaplin (One A.M. , 1916), il ne le fait pas en solo.
Le film a d'ailleurs du mal à démarrer parce que Laurel choisit de laisser son personnage s'attarder dans son leu de débauche et en dépit de bons moments, ça fait que le film se traine. C'est lorsque le personnage tente de rentrer chez lui, et finira non seulement dans l'appartement de quelqu'un d'autre (et de sa frêle épouse) mais aussi dans son lit...
C'est dans ces scènes de variations toutes plus loufoques les unes que les autres que le film finit par décoller... C'est a priori le dernier des films de Stan Laurel avant son retour chez Roach dans l'équipe des réalisateurs... du moins pour un temps; on sent ici qu'il est à la manoeuvre, mais en dehors de lui-même et en dépit de la solidité de Glen Cavender, il lui manque vraiment un partenaire à la hauteur, c'est d'ailleurs ce qui caractérisera les films à venir chez Hal Roach.
Surtout à partir de 1927.
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