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Un jeune homme de très bonne famille (Carlo Wieth) rencontre une vendeuse dans une boutique (Clara Wieth), et c'est le coup de foudre réciproque. Ils se voient souvent et trois mois plus tard, elle est enceinte. Quand elle le lui dit, il décide de faire ce qu'il faut: il vient annoncer son mariage à ses parents... Qui refusent, car la jeune femme est de basse extraction. les parents envoient le fils chez des amis, et le père va tout faire pour qu'aucun message de la jeune femme ne parvienne à son fils...
Selon la tradition du mélodrame, ça va aller plus loin encore: le jeune homme va rencontrer la fille (Zenny Petersen) des amis chez qui il séjourne, bien évidemment, des velléités de mariage, plus noble celui-ci, vont s'éveiller, avec la bénédiction des parents cette fois, et sinon la jeune mère célibataire va trouver son chemin de croix... Et comme le film est Danois, au bout: la mort.
Mais ce qui est frappant, en plus d'une certaine acuité sociale (le film fait le portrait sans fards d'une société bourgeoise et intolérante) et d'un ton résolument moderne (pas de chichis, et pas de temps morts, ici c'est un script signé du futur grand nom de la comédie burlesque, Lau Lauritzen, que Blom dirige), c'est à quel point le film prend totalement le point de vue de Clara Wieth, nous détaille son horreur, ses angoisses, ses fins de mois difficiles. L'accompagne sur son lit de mort, même... Et en la jeune femme qui la remplacera, elle a paradoxalement trouvé une alliée: c'est elle qui pousse l'homme qu'elle aime pourtant à recontacter la femme qu'il a trahie par faiblesse, et c'est elle enfin qui décide de poursuivre avec le mariage, assorti d'une adoption...
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