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Une femme fait boire son mari, une tante devient une suffragette folle, et toute la maisonnée est persuadée qu'une bouteille d'alcool est en réalité, soit du poison, soit du jus de citron... Le tout dans une farandole absurde et assez franchement jouissive en plus d'être rigolote.
C'est l'une des comédies de la compagnie Solax dont la maîtresse d'oeuvre était le plus souvent Madame Guy. Sa carrière de metteure en scène avait été mise de côté entre son mariage en 1907, suivi de son arrivée aux Etats-Unis, et la fondation de leur compagnie par les époux Blaché: la mission de madame Guy qui avait motivé son installation aux Etats-Unis, à savoir le fait de vanter les mérites du Chronophone Gaumont, avait été un échec total. Donc retour à ce que la dame savait le mieux faire: du cinéma...
Et du cinéma Américain, s'il vous plaît, mais avec un petit quelque chose en plus. Avec une certaine rigueur et une certaine persuasion dans le jeu des acteurs, il semble que la réalisatrice ici recycle les folles poursuites idiotes des films burlesques Gaumont et Pathé... Et le fait que le film ait souffert et que certaines séquences soient perdues à jamais, joue paradoxalement encore plus en sa faveur, ajoutant au délire...