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Avery nous promène au gré de sa fantaisie, aux Etats-Unis, en sautant avec allégresse et sans aucun scrupule d'un abominable jeu de mot à l'autre, d'une situation absurde à l'autre...
C'est un de ces travelogues idiots qui sont si nombreux dans l'oeuvre du réalisateur, mais c'est tout de même un poids léger. Le fil rouge, car il y en avait toujours un, est l'ascension apparemment inexorable d'un "homme-mouche" sur le flanc d'un immense building, qui renvoie à une manie des records idiots, née dans les turbulentes années 20 (voir Safety Last, de Harold Lloyd, basé sur une telle ascension).
Fidèle à la malédiction du metteur en scène Avery, le film est souvent censuré pour cause de gags ethniques... Pourtant bien innocents. On verra donc ici détournée l'expression "cliff dwellers", qui désigne les troglodytes du Sud West (notamment les indiens Hopi), la fameuse "snake dance" , mais on verra aussi un inuit (on disait alors un eskimo, mais c'est péjoratif) qui ramène chez lui un afro-américain qui se languit du Sud, grâce à une très hypothétique frontière entre l'Alaska et la Virginie...
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