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André (Daniel Gélin) se marie avec une jeune femme, Catherine (Antonella Lualdi). Ils ont l'air bien amoureux et il lui jure qu'elle est la seule qu'il ait aimée... Le narrateur (Claude Dauphin) le traite de menteur et nous rappelle les faits, comment André a d'abord été fou amoureux d'une femme mariée, Christiane (Danielle Darrieux), attachée à sa situation matérielle plus qu'à son mari; puis comment il a été fiancé à une intrigante qui s'est servi de lui comme d'un marchepied pour accéder à la fortune d'une autre (Louis Seigner): Minouche (Martine Carol); enfin comment il a été subjugué par une "protectrice des arts et lettres" qui collectionne les amants du moment qu'ils soient jeunes, Denise (Edwige Feuillère)... Avant de se rabattre sur Catherine la fille des voisins, qui pourtant l'air bien dégourdie.
C'était le début de la mode franco-italienne des films à sketches, et ce long métrage, bien qu'il s'attache au même personnage et possède un fil rouge assez classique, en fait un peu partie. Le ton est ouvertement boulevardier, du reste, et ça ne fait parfois pas dans la dentelle; les numéros d'acteurs sont là et bien là, comment en aurait-il pu être autrement? C'est souvent un film dont la compagnie reste agréable, avec les actrices en particulier (je parle ici des trois légendes que sont Darrieux, Carol et Feuillère). Mais...
Dans ce film qui reste un état des lieux partie intégrante de l'atmosphère des jeunes années 50, la misogynie est, sans surprise, bien présente elle aussi, tristement. C'est bien long et pour une petite absurdité séduisante (quelqu'un trouve que Denise "ressemble à Feuillère, en plus belle"), beaucoup de convenances et de réchauffé...
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