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La situation de base est claire: Eddie (Edward Everett Horton) est un jeune homme amoureux, qui a rendez-vous avec sa petite amie... Mais comme celle-ci est pensionnaire d'une respectable institution pour jeunes femmes, les choses se compliquent. Le film va donc tout faire pour qu'Eddie se retrouve dans l'école en question, mais dans la deuxième bobine seulement...
La première est l'occasion d'une course-poursuite pour gens civilisés, d'un genre déjà vu chez Stan Laurel: Eddie ne sait pas quel tramway prendre pour rejoindre sa petite amie, on lui conseille de suivre une voyageuse qui fait le même itinéraire: le voilà instantanément transformé en stalker aux yeux de l'infortunée dame, et de tous ceux qui les croiseront...
Sinon, bien sûr, l'arrivée du héros dans la respectable demeure, où incidemment la supérieure est... la dame suivie dans la première bobine, précisément car le monde est petit, est une classique mais savoureuse occasion de jouer au chat et à la souris pour le protagoniste avec la complicité de sa petite amie et de ses camarades: dissimulations, portes opportunes, déguisements, et toutes ces sortes de choses, bref du burlesque de très bonne facture.