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A Paris, Clément (Emmanuel Mouret), professeur des écoles, ne rate jamais ni un film, ni une pièce de la grande actrice Alicia Debary (Virginie Efira). Celle-ci doit garder son neveu pour quelques semaines, et s'adresse à l'école où Clément travaille pour lui donner des cours particuliers: c'est bien sûr Clément qui va s'en charger... Très rapidement, Clément et Alicia développent une forte complicité, puis ils vivent ensemble. C'est le moment que choisit Caprice (Anaïs Demoustier), une jeune actrice, pour entrer de force dans la vie de Clément...
On fait la connaissance de Caprice avant de faire celle d'Alicia, et elle donne son nom au film. Il y a beaucoup d'indices, dans le film, pour nous indiquer son importance, et pourtant le fil conducteur apparent est bien le couple fragile et un rien fantasque, composé d'un professeur des écoles timide et maladroit et d'une actrice qui vit sur une autre planète. C'est la fragilité qui domine, ici, fragilité des sentiments, fragilité aussi des voeux amoureux. Aussi bien Clément qu'Alicia ont déjà eu le coeur brisé, et en ont acquis une incapacité à réagir correctement devant les événements.
C'est malgré tout une comédie, qui se joue dans les chassé-croisés entre les personnages, qui obéissent à une mécanique implacable, d'une logique totale: c'est à partir du moment où Alicia est en couple avec Clément que les vrais ennuis commencent, et que la moindre rencontre, le moindre hasard, le moindre geste prennent une signification inattendue. C'est aussi, comme la plupart du temps quand il tourne dans la capitale, une déclaration d'amour fervente et permanente pour Paris.