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Un plan fixe: des gens, des quidams sans aucune autre identification que leur impassibilité, assistent à une scène d'horreur: on empile des gens (principalement des femmes et des enfants) dans un camion, dont on ferme la portière et on les asphyxie en leur faisant respirer les gaz d'échappements. le seul qui "réagisse" est un homme d'une cinquantaine d'années qui se tourne occasionnellement vers nous, sans rien trahir d'une quelconque émotion...
Tout le film consiste ensuite en une série de plans, toujours composés à la façon d'une photo posée, gauche et mal foutue, où le même personnage nous livre quelques banalités sur sa vie, totalement inintéressante, pendant que le monde autour de lui continue à faire ce qu'il fait de mieux: rien...
Et là, tout à coup, on a une furieuse envie de regarder un cartoon...